• Portraitype du Con - suite 5/5 - Test et..

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    IIIBM TEST.. et LES RAISONNEMENTS DES FOULES:
    {source début} Extrait du 'raisonnement des foules' de: 'Gustave LeBon':
    On ne peut dire d’une façon tout à fait absolue que les foules ne raisonnent pas et ne sont pas influençables par des raisonnements. Mais les arguments qu’elles emploient et ceux qui peuvent agir sur elles sont, au point de vue logique, d’un ordre tellement inférieur que c’est seulement par voie d’analogie qu’on peut les qualifier de raisonnements. Les raisonnent binaires, donc simpliste et stupide.

    Les raisonnements inférieurs des foules sont, comme les raisonnements élevés, basés sur des associations ; mais les idées associées par les foules n’ont entre elles que des liens apparents d’analogie ou de succession. Elles s’enchaînent comme celles de l’Esquimau qui, sachant par expérience que la glace, corps transparent, fond dans la bouche, en conclut que le verre, corps également transparent, doit fondre aussi dans la bouche ; ou celles du sauvage qui se figure qu’en mangeant le cœur d’un ennemi courageux, il acquiert sa bravoure ; ou encore de l’ouvrier qui, ayant été exploité par un patron, en conclut immédiatement que tous les patrons sont des exploiteurs. || On a arrêté des dealers de drogue qui ont des Pitt-Bulls et cachent la drogue dans leurs colliers = Tout les propriétaires de Pitbulls sont des dealers qui cachent de la drogue dans le collier du chien, sont des voyous, des bagarreurs qui font combattre leur chien.. etc.. | Tout le Pitbulls sont des chiens dangereux qui bouffent les enfants et qui 'chient très gras sur les trottoirs. | Toutes les jolies femmes sont des idiotes. || Tous le B mecs sont des cons. etc..
    Association de choses dissemblables, n’ayant entre elles que des rapports apparents, et généralisation immédiate de cas particuliers, telles sont les caractéristiques des raisonnements des foules. Ce sont des raisonnements de cet ordre que leur présentent toujours ceux qui savent les manier; ce sont les seuls qui peuvent les influencer. Une chaîne de raisonnements logiques est totalement incompréhensible aux foules, et c’est pourquoi il est permis de dire qu’elles ne raisonnent pas ou raisonnent faux, et ne sont pas influençables par un raisonnement. On s’étonne parfois, à la lecture, de la faiblesse de certains discours qui ont eu pourtant une influence énorme sur les foules qui les écoutaient ; mais on oublie qu’ils furent faits pour entraîner des collectivités, et non pour être lus par des philosophes. L’orateur, en communication intime avec la foule, sait évoquer les images qui la séduisent. S’il réussit, son but a été atteint ; et vingt volumes de harangues — toujours fabriquées après coup — ne valent pas les quelques phrases arrivées jusqu’aux cerveaux qu’il fallait convaincre.

    Il serait superflu d’ajouter que l’impuissance des foules à raisonner juste les empêche d’avoir aucune trace d’esprit critique, c’est-à-dire d’être aptes à discerner la vérité de l’erreur, à porter un jugement précis sur quoi que ce soit. Les jugements que les foules acceptent ne sont que des jugements imposés et jamais des jugements discutés. À ce point de vue, nombreux sont les hommes qui ne s’élèvent pas au-dessus de la foule. La facilité avec laquelle certaines opinions deviennent générales tient surtout à l’impossibilité où sont la plupart des hommes de se former une opinion particulière basée sur leurs propres raisonnements.

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    http:||www.avenirdufutur.fr|?p=1082Psychologie des Foules - Gustave Le Bon, Stéphane | 30 avril 2009

    Les raisonnements tenus dans ce livre paraîtront sur bien des points très modernes. On est absolument étonné quand on constate que la première édition de cet ouvrage date de 1895.
    On peut considérer -Psychologie des foules- comme un classique du thème de la propagande, puisque l’auteur tout en nous dévoilant le fonctionnement d’une foule, c’est-à-dire des masses, nous entraîne sur les notions de manipulations de celles-ci.

    Somme de constatations de bon sens, l’étude de Gustave Le Bon n’en constitue pas moins à bien des égards une œuvre scientifique, puisqu’il prend un recul qu’on pourrait qualifier de « blasé » pour observer les foules. Ainsi, opinions religieuses ou politiques, civilisations, sont mises toutes dans le même sac pour revenir à leur principe constituant : les foules.
    Tout d’abord, Gustave le Bon part du principe que toute foule, c’est-à-dire groupement de plusieurs personnes, se caractérise par une baisse notable de l’intelligence et l’acquisition d’un comportement plus volubile.
    Il remarque que cet effet ce produit quelque soit la foule. Des élites cultivées, réunies en foule, seront tout autant soumises à cette loi des foules et perdront de leur niveau intellectuel.
    Beaucoup d’exemples sont donnés. Ainsi l’auteur évoque une expérience qu’il a lui-même vécue à l’époque de la Commune de Paris où une foule excitée souhaitait lyncher l’ingénieur ayant construit les fortifications de la ville, au prétexte que celui-ci aurait donné les plans aux Allemands. Cette accusation était idiote, puisque n’importe qui aurait pu trouver ces plans dans une bonne librairie. Il était impossible d’expliquer ceci à la foule. Or, un responsable officiel de la ville, s’adressant à la foule, promit de juger l’homme pour le condamner. La foule accepta. Bien sûr l’homme fut par la suite libéré, mais sur le moment, la foule était calmée. Le Bon évoque à plusieurs reprises la révolution française pour illustrer l’enthousiasme parfois assassin des foules.
    Le Bon emploie le terme de race qui se rapporte à une notion de foule possédant un caractère commun, unificateur.
    Il évoque le théâtre: les meilleures pièces ne sont pas forcément de bons textes, bien au contraire, il s’agit de textes capables de plaire à une foule, donc à un groupe à l’intelligence amoindrie par rapport à un individu seul. On pense alors qu’il serait intéressant de pousser, de nos jours, ce raisonnement au cinéma: qu’en est-il d’un film que l’on regarde en salle ou seul devant la télé.? On comprend d’ailleurs à quoi servent les rires ajoutés lors de certaines émissions télévisuelles, qui permettent ainsi de simuler une foule.
    Le Bon ne manque pas de perspicacité sur le contenu des discours des hommes politiques. Destinés aux foules, ceux-ci sont créés pour satisfaire des foules, et non pas des idées concrètes. De même des électeurs, sous l’effet de la foule, soutiendront des candidats ne défendant pas leurs idées.
    Ce livre de Gustave le Bon est véritablement passionnant pour qui s’intéresse au fonctionnement de la société humaine. On se sent presque déniaisé en parcourant ces pages, tant l’humanité semble barricadée dans un fonctionnement grégaire.
    Le Bon met en garde contre un avenir livré aux foules. On y voit avec plusieurs dizaines d’années d’avance l’annonce des dictatures entraînées par les foules en URSS Communiste et en Allemagne Nazie.
    Les dernières pages sont troublantes quant à notre époque, car Le Bon y décrit le cycle des civilisations, sans cesse recommencé, de l’âge de la barbarie, à la formation d’une race, suivi par le développement d’une civilisation, puis à la décadence et au retour de la barbarie, avant un nouveau recommencement. {source fin}.


    IIBN A LA CROISÉE DES 2 GENRES (INTELLIGENT ET CON):
    *Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait - Marcel Pagnol.
    *RESTER SIMPLE: Si on se présente 'grand' et con, en général aux inconnus, etc.. On nous considère avec attention. (syndrome de la taille, voir: à: Comment manipuler) Si l'on se montre simple, (on sait rester à notre place, et qu'importe, on ne cherche pas à gazer +plus haut que son fessier.) Ainsi le con joue l'important quant il croise un simple qui sait le rester parce qu'il est intelligent.. L'inconnu nous prend généralement pour un con, nous déconsidère, nous parle nous regarde mal, nous tutoie.. etc.. | Alors vaut-il mieux être con, et jouer les importants au risque de déplaire à d'autres? Ou vaut-il mieux être simple, être dénigré la plupart du temps, mais ce qui reste un bon test -du vrais con- après tout.. Mais comment se rappeler ensuite de tout ses cons que l'on croise? Je ne vois pas d'autre solution que celle de penser comme ce qui suit: 'tout le monde est toujours un peu con quelque part.. Partir du principe que tout le monde est con, même si c'est faux, mais garder sa ligne de conduite, et trier sur le volet ceux qui sortent du lot.. comme cela le trie et rapidement fait.. Savoir que tout le monde est con, (après tout l'Intention Oppressive n'est-elle pas toujours semi-présente?) mais ne jamais oublier; ceux qui ne le sont pas...
    *Noter, mémoriser, aussi les bons moments passés ensembles, pour lui remémorer, quand on se revoie.

    *Quelle différence y a t'il entre un intelligent et un imbécile?
    L'imbécile fait semblant de tout connaître et d'avoir tout compris de peur de faire remarquer ce qu'il est!.. Et il s'empresse de manifester exagérément ses réactions (rire, moquerie, blâme, manifestation d'émotions..); Pour mieux faire croire que lui a compris. L'intelligent qui 'lui' pose plutôt des questions pour mieux assimiler et mieux comprendre, ne se préoccupe pas à cet instant de ce que les autres pensent, et ne craint pas de faire répéter quand il n'a pas ou n'est pas sur d'avoir bien compris.. 

    Portraitype du Con - FIN - 

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